La Chine trouve la solution dans les OGM

Publié le par VIGILANCE OGM 33


· Les récoltes augmenteront de 30%

· Greenpeace dénonce «une expérience génétique dangereuse»


LA Chine vient d’approuver des variétés de riz et maïs génétiquement modifiées. Selon des experts, ceci pourrait permettre d’abondantes récoltes dans le pays le plus peuplé de la planète et le mettre à l’abri des pénuries.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé avoir délivré des autorisations de production de ces céréales génétiquement modifiées pour être de haut rendement et résistantes aux insectes. Il ouvre ainsi la voie à leur commercialisation. Mais il a aussi provoqué l’inquiétude d’organisations écologistes. Cette décision est «un important résultat des recherches de la Chine sur les technologies d’ingénierie génétique», a-t- déclaré. Toutefois, des autorisations supplémentaires seront nécessaires avant que «le riz et le maïs génétiquement modifiés ne soient vraiment cultivés à des fins commerciales», a aussi indiqué le ministère.
Pour rappel, la Chine est le premier producteur de riz au monde (environ 30% du riz mondial). Le pays produit aussi plus de 20% du maïs de la planète. Mais il est aussi le premier consommateur de riz, avec son immense population, et en exporte donc peu. Par cette décision, le gouvernement souhaite être prêt en cas d’éventuelles pénuries de graminées.
«La sécurité céréalière de la Chine est aujourd’hui garantie. Mais on peut difficilement exclure la possibilité de pénuries alors que les conditions de vie s’améliorent, ou en cas de chutes des récoltes, soit du fait du changement climatique, soit parce que les terres arables se raréfient», explique le ministre. Outre l’impact du changement climatique, les autorités s’inquiètent des conséquences de l’urbanisation du pays. La technologie validée par le ministère de l’Agriculture pourrait augmenter les récoltes d’environ 30%, estime Huang.
Soulignons que la Chine est déjà un important producteur de coton génétiquement modifié et même de fruits comme les tomates, ou baies tel le poivre.
Pékin est confronté au défi de nourrir une population de 1,3 milliard d’humains alors que les terres arables composent moins d’un septième de son territoire. Le pays avait annoncé en juillet 2008 son intention de se lancer dans la culture de céréales à meilleur rendement et plus résistantes. Le gouvernement avait aussi approuvé un plan visant à porter la production de céréales au dessus de la barre des 500 millions de tonnes par an avant 2010. Il envisage aussi de pousser la production à 540 millions de tonnes annuelles durant la décennie suivante.
De son côté, Greenpeace a dénoncé «une expérience génétique dangereuse».
L’organisation a appelé le gouvernement chinois à publier les études d’impact sur l’environnement et la santé faites avant la délivrance des autorisations de production.

B. A. I.

 http://www.leconomiste.com

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